Séance de lecture : L'homme semence, de Violette Ailhaud - éditions Parole 2018 à Bordeaux / Gironde

Evènement passé.

Le samedi 20 janvier 2018 à Bordeaux.

C'est en 1919 que Violette Ailhaud, institutrice des Basses-Alpes née en 1835, publie _L'homme semence_. Elle y raconte, dans un court texte autobiographique, l'histoire de ces femmes qui se sont retrouvées sans homme suite à l'avènement du IInd Empire et des guerres de 1870 ou de 14-18, livrées à elles-mêmes.

_ Pour nous les femmes, il n'y a pas victoire mais vide et je joins mes larmes à celles de toutes les femmes, allemandes ou françaises, qui errent dans leur maison sans hommes. Je pleure ces mains fauchées faites pour nous caresser et tenir la faux pendant des heures. J'avais 16 ans en 1851, 35 ans en 1870 et 84 aujourd'hui. A chaque fois, la République nous a fauché nos hommes comme on fauche les blés. C'était un travail propre. Mais nos ventre, notre terre à nous les femmes, n'ont plus donné de récoltes. A tant faucher les hommes, c'est la semence qui a manqué. _

A sa mort, dans sa succession, il y avait une enveloppe qui ne pouvait pas être ouverte par le notaire avant l'été de 1952 . Après ouverture, la consigne indiquait que son contenu, un manuscrit, devait être confié à l'aîné des descendants de Violette, de sexe féminin exclusivement, ayant entre 15 et 30 ans. Yveline, 24 ans alors, s'est retrouvée en possession du texte, texte qu'elle a confié aux éditions Parole en 2006.

Cette lecture, proposée dans le cadre de la Nuit de la Lecture, sera réalisée Sophie Robin, comédienne, du Collectif jesuisnoirdemonde.,es:Es en 1919 cuando Violeta Ailhaud, maestra de escuela de las Bajas - Alpes nacida en 1835, publica _Al hombre semilla_. Ella cuenta allí, en un texto corto y autobiográfico, la historia de estas mujeres que se reencontraron sin hombre en respuesta al advenimiento de IIND IMPERIO y de las guerras de 1870 o de 14-18, se entregado a ellas mismas.
_ Para nosotros(nosotras) las mujeres, no hay victoria sino vaciar y junto mis lágrimas a las de todas las mujeres, alemanas o francesas, que yerran en su casa sin hombres. Lloro estas manos segadas hechas para acariciarnos(abrigarnos) y tener falsificación durante la una. Tenía 16 años en 1851, 35 años en 1870 y 84 hoy. Cada vez, la República nos segó a nuestros hombres como segamos los trigos. Era un trabajo limpio. Pero nuestros(as) vientre, nuestra tierra las mujeres, no dieron más cosechas. Al segar tanto a los hombres, es la semilla que faltó. _
A su muerte, en su sucesión, había un sobre que no podía estar abierto por el notario antes del verano de 1952 . Después de abertura, la consigna(depósito) indicaba que su contenido, un manuscrito, debía ser confiado al mayor de los descendientes de Violeta, de sexo femenino exclusivamente, teniendo entre 15 y 30 años. Yveline, 24 años entonces, se reencontró en posesión del texto, el texto que confió a las ediciones Discurso en 2006.
Esta lectura, propuesta en el ámbito de la Noche de la Lectura, será realizada Sophie Robin, actriz, del Colectivo jesuisnoirdemonde.

Librairie La Machine à Lire

8 place du Parlement 33000 Bordeaux
Débute à 18H00

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