Gironde

Evènement passé.

Du 8 novembre 2012 au 10 février 2013 à Bordeaux.

Dans la seconde moitié du 19e siècle, avec les impressionnistes, le geste, la trace, la couleur deviennent des signes formels visibles sur le tableau. Au début du 20e siècle, ces signes, utilisés pour eux-mêmes, dissociés de la représentation, ont donné naissance à l'abstraction Kandinsky franchit le premier ce pas en 1910, en Allemagne, avec sa première aquarelle abstraite. Après lui, l'abstraction prend deux directions : l'une à dominante géométrique, issue du cubisme, avec Mondrian, Klee ou Malévitch ; l'autre, plus gestuelle, moins formelle, dans les mouvances de l'expressionnisme et du surréalisme, avec Marc, Masson, Miro ou Hartung entre autres, puis l'Américain Pollock.

Jean Le Moal, Espace, 1973
(© ADAGP, Paris 2012)

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, ces deux tendances de l'abstraction se côtoient, notamment à Paris. En effet, depuis le début du 20e siècle, Paris accueille et regroupe des artistes venus du monde entier, qui, par leurs recherches, donnent naissance aux avant-gardes et à ce que l'on appellera l'Ecole de Paris.
Durant le conflit, les artistes installés à Paris se dispersent, certains rejoignent les Etats-Uni

Montparnasse / Saint-Germain-des-Prés : abstractions d'après-guerre
Jusqu'au dimanche 10 février 2013
Galerie des beaux-arts
Musée des beaux-arts
20 cours d'Albret
33000 Bordeaux

Bordeaux (33)